Les journées de la jeune fille catholique est un moment pour les filles catholiques de réfléchir sur leur foi chrétienne, leur engagement à la suite du Christ. Elles sont célébrées chaque année courant mars dans la paroisse de Safané. Cette année, elles ont été célébrées de façon discontinue avec insertion d'ateliers de formations. Durant ces journées les jeunes filles ont eu des conférences, des moments de prière, de travaux en commun, des moments de détente (compétition sportive : athlétisme, course cycliste). Ainsi du 7 au 09 Mars, les filles ont bénéficié d'une formation en KOKO DONDA. Du 18 au 20 mars, les filles ont eu un triduum de prière durant lequel elles ont confié au Seigneur, par la Vierge Marie, leur vie et leur mission dans l'Eglise. Durant ce triduum, elles ont joué en même temps "le rôle de Marthe et de Marie les sœurs de Lazare dans l'Évangile". Car, après la prière, elles se retrouvaient pour apprendre à préparer des jus et des mets africains de toutes sortes. Le 22 mars, nous avons couronné ces journées par une conférence sur le thème : " Jeunes filles, pèlerines d'espérance dans un monde assoiffé de paix et de joie. La conférence a été préparée et donnée par les responsables Abbé Marc SERI aumônier de la jeunesse et Sœur Marcelline BEOGO, conseillère. Des questions clés ont plongé les filles dans un discernement sur leur vie. Ces questions ont concerné la vie spirituelle et l'engagement, notamment le mariage. “Les filles ont d’abord été invitées à lire quotidiennement la parole de Dieu source d'espérance pour tout chrétien, seule ou en groupe. Ensuite à méditer personnellement sur quelques points qui sont les suivants : "Est-ce je prépare mon avenir en pensant à mon engagement dans le sacrement du mariage ? Comment ? Quelle est la dimension spirituelle de ma préparation au mariage ? Quelle en est la dimension sociale ? maternelle ? Ces différentes questions sont appelées à être approfondis plus tard dans les secteurs ou les groupes de réflexion. Enfin, elles ont été invitées à cultiver la fraternité et la confiance entre elles en priant et en travaillant ensemble. Le Samedi 15 mars 2025 s'est tenue au CEEP Privé Maria Rosa Molas la recollection de Carême de l’ensemble du personnel de la maternelle et du primaire. La recollection a été animée par la Sœur Sidonie DEMBELE, directrice de l'école sur le thème : "Carême, marcher ensemble dans l’espérance et découvrir les appels à la conversion que la miséricorde de Dieu adresse à tous, en tant qu'individu comme en tant que communauté". Nous avons commencé à 8h00 avec l'accueil et à 8h30, la soeur Sidonie a développé le thème par une réflexion. Après cela, il y a eu le temps de la méditation à la chapelle avec l'exposition du Saint sacrement. Puis, ce fut le temps du partage en groupe sur notre reflexion-meditation personnelle. Après la pause, nous avons prié le chapelet, suivi du repas à 12h30. Ça été un moment de silence et de renouvellement spirituel. Nous rendons grâce à Dieu pour ces moments qu'il nous donne pour faire une halte pour revoir notre vie afin de nous retourner vers Lui et continuer notre Pèlerinage avec Lui. Le samedi 15 Mars, les jeunes professes de la Vice-province d'Afrique ont tenu leur toute première rencontre bimensuelle sous la direction de la sœur Sylvie Yameogo. Nous avons fait un partage d'ensemble sur notre vécu du vœu de pauvreté dans l'éthique du soin en nous orientant des constitutions et normes applicatives de notre institut, sans oublier la règle commune éditée par notre mère fondatrice sainte Maria Rosa Molas. Nous sommes également parties de nos propres expériences concrètes. Le partage fut très riche en enseignements et nous retenons que le vœu de pauvreté embrasse plusieurs paramètres au-delà de son aspect matériel que l'on peut constater à première vue. Il est avant tout une question d'être que d'avoir, donc intérieur. Puisque les vœux sont intrinsèquement liés, lorsque le vœu de pauvreté souffre impérativement les deux autres en souffriront. Il en va de même du fait qu'il doit d'abord être un vécu intérieur car c'est de là qu'est la source de notre vérité. Lorsque le vécu intérieur chancelle, l'extérieur dandinera nécessairement. Nous avons également noté que le vœu de pauvreté c'est aussi accueillir le cœur de l'autre avec ses qualités et défauts, c'est savoir recevoir. Toute somme faite, nous remarquons que notre vécu du vœu de pauvreté dans toute sa radicalité est bien possible avec le Christ mais il demeure un grand défi à relever. Ces défis se relèveront en ayant d'abord le Christ comme modèle et centre de gravité (la prière), le partage d'expérience, l'ouverture à la vie fraternelle en communauté et notre ferme volonté de suivre le Christ en toute vérité sur le chemin de la pauvreté que lui-même a vécu et nous propose. Le dimanche 16 mars, les élèves, enfants comme jeunes, accompagnés de leur aumônier Abbé AKA Damien et des Sœurs Marcelline et Gisèle respectivement conseillère la jeunesse et de l'enfance ont décidé d'approfondir leur effort de Carême par un déplacement à pieds de Safané à Bara-kira, un village situé à quelques kilomètres de Safané. Prière du chapelet, louange, réflexion sur des questions en lien avec le carême sans oublier la grande action de grâce : l'Eucharistie ont été les activités qui ont enraciné les jeunes et les enfants dans leur foi en Christ. Nous rendons grâce à Dieu et demandons sa grâce pour le reste de ce temps de prière, de partage et de pénitence. La communauté chrétienne de ce village était toute joyeuse d'accueillir "ces petits pèlerins Ils se sont montrés très fraternels par leur présence constante à nos côtés durant le temps qu'à durer ce temps de prière. L’Évangile portait sur le jugement dernier. Durant son homélie l’Abbé a invité les enfants et les jeunes à vivre pleinement les exigences du temps de Carême la prière, le pardon et le partage. Sur place les élèves ont vécu ce partage : à l'heure du repas, chacun a mis à la disposition des autres le repas qu'il a apporté. Le vendredi 21 mars 2025, le CEEP PRIVÉ MARIA ROSA MOLAS à tenue sa journée traditionnelle. Cette journée est pour faire la promotion de nos habits traditionnelles et les faire connaître et aimer nos traditions. Tous les enfants et le personnel étaient joliment habillés et tressés. Vive la culture Burkinabé